La célébration du 75ème anniversaire de l'ONU l'année dernière a donné lieu à d'importantes discussions internes sur l'avenir de l'Organisation et sur la nouvelle orientation qu'elle doit prendre, loin du consensus de l'après-guerre. Ces réflexions ont abouti à l'élaboration de notre Programme commun, un nouveau rapport historique publié aujourd'hui par le Secrétaire général des Nations Unies, dans lequel celui-ci expose sa vision de l'avenir de la coopération mondiale.
Le 4 août 2021, le personnel des Nations Unies et le corps diplomatique en poste au Liban observent une minute de silence en l'honneur des personnes qui ont péri dans les explosions survenues au port de Beyrouth le 4 août 2020.
Alors que les leaders du monde entier s'efforcent de guider nos gouvernements dans l'adaptation, l'extension et le renforcement des dispositifs de transfert monétaire en espèces, des programmes d'aide alimentaire, des programmes de protection sociale et des dispositifs d’allocations familiales, entre autres [1], nous demeurons douloureusement conscients que 4 milliards de personnes - c’est-à-dire 55% de la population mondiale - dont 2 enfants sur 3, ne bénéficient d’aucune forme d’aide.
Il est difficile d'imaginer qu'en 2020, on parle encore de femmes pionnières dans des secteurs d’activité séculaires comme la banque ou la finance, ou bien de "premières" femmes à rejoindre des conseils d'administration ou à diriger des entreprises, alors qu’on devrait considérer comme normal le fait que le monde profite de la féminisation des postes de direction.