Pour les 16 jours de mobilisation contre la violence de genre, l’appel des Nations Unies à « Oranger le monde » s’accompagne du cri de ralliement « Financer, répondre, prévenir et collecter », un slogan appelant à combler les insuffisances en matière de financement, à assurer la fourniture de services essentiels aux victimes de la violence de genre, à concentrer les efforts sur la prévention et à recueillir les données nécessaires pour adapter et améliorer les services d’aide aux femmes et aux filles victimes de violence.
Dans la sous-région, le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS) reste mobilisé pour soutenir la mise en œuvre effective de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les femmes, la paix et la sécurité.
La 75ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies démarre le 15 septembre et, cette année, en raison de la pandémie mondiale en cours, elle ne ressemblera à aucune des Assemblées générales qu’a connues l’Organisation en trois quarts de siècle d'existence.
Il est difficile d'imaginer qu'en 2020, on parle encore de femmes pionnières dans des secteurs d’activité séculaires comme la banque ou la finance, ou bien de "premières" femmes à rejoindre des conseils d'administration ou à diriger des entreprises, alors qu’on devrait considérer comme normal le fait que le monde profite de la féminisation des postes de direction.
La lutte contre la violence faites aux femmes est un facteur clé de la réalisation des objectifs de développement durable. En janvier, l’ONU a lancé la Décennie d'action pour promouvoir la réalisation de ces objectifs à l’horizon 2030.