La lutte pour les droits des femmes menée au cours des cinquante dernières années est une histoire de progrès. Les femmes et les filles ont renversé les barrières, déconstruit les stéréotypes et contribué à un monde plus juste et plus égalitaire. Les droits des femmes ont enfin été reconnus comme des droits humains fondamentaux et universels. Des centaines de millions de filles supplémentaires sont scolarisées dans le monde entier. Et des pionnières ont brisé les plafonds de verre à travers le monde.
Le Rapport 2023 du Président du Groupe des Nations Unies pour le développement durable au sujet du Bureau de la Coordination des Activités de Développement (BCAD) et le système du Coordonnateur résident (CR) plonge au cœur des impacts réels et tangibles d'un investissement stratégique dans la coordination du développement à des niveaux national, régional et mondial. Il atteste des progrès que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble à l’ONU, comme une seule entité.
La Commission de la condition de la femme (CSW) des Nations Unies se réunit chaque année en mars pour traiter des inégalités, des violences et des discriminations auxquelles les femmes continuent d'être confrontées dans le monde entier. Pour mieux la comprendre, nous vous proposons ce bref guide en cinq points sur cet événement de l'ONU.
À ce jour, dix pays africains - le Bénin, le Cameroun, l'Eswatini, le Gabon, la Gambie, le Lesotho, le Malawi, la Sierra Leone, l'Afrique du Sud et l'Ouganda - se sont engagés dans l'initiative "Éducation Plus".
Pour répondre aux vulnérabilités auxquelles sont confrontées les femmes jornaleras au Mexique, le système des Nations Unies promeut la mise en place de protections sociales par le biais d'un programme conjoint intitulé "Combler les écarts". Financé par le Fonds conjoint pour les ODD, ce programme est mis en œuvre par l'OIT, ONU-Femmes et la FAO.
Vous avez déjà vu ça, probablement plus d’une fois même : des panels d’experts composés uniquement d’hommes. Sans doute ces intervenants ont-ils été invités à parler d'économie, de politique, de mobilisation communautaire ou de santé. Ils sont peut-être des experts dans leur domaine, mais il manque tout de même un élément dans ces panels : des femmes.
Jonathan, 42 ans, a travaillé pendant près de 30 ans dans le secteur du bâtiment. Il reconnaît qu'il n'est pas rare que les femmes qui passent devant les chantiers de construction où il travaille soient victimes de toutes sortes d'attaques personnelles : insultes, sifflements, huées et autres formes de harcèlement.
La participation effective des femmes à la vie publique et l'égalité des chances en matière d’accès aux postes décisionnels sont reconnues à l'échelle mondiale comme des facteurs essentiels à la réalisation du développement durable. Bien que de nombreux progrès aient été réalisés pour accroître le niveau de représentation des femmes dans tous les domaines de la vie publique depuis l'adoption de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing (1995), les changements ont été progressifs et lents. L'égalité entre les sexes et la pleine participation des femmes dans tous les domaines de la vie, au même titre que les hommes, notamment dans le domaine de la prise de décisions, font partie intégrante des ambitions de la Décennie d'action et du projet de réalisation des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030.
Les données sont claires. Les femmes n’ont jamais occupé autant de postes de décision dans le secteur public, mais l'égalité est encore loin d'être atteinte : les femmes n'occupent que 21 % environ des postes ministériels dans le monde et seuls 22 pays sont gouvernés par une femme. Au rythme où vont les choses, l'égalité entre les sexes ne sera pas atteinte dans les gouvernements avant 2150, c’est-à-dire avant 130 ans. Mais les femmes persévèrent et leurs actions continuent à apporter la preuve que lorsqu'elles dirigent, elles apportent des changements qui transforment leur communauté et le monde tout entier. Ces changements sont vitaux à l’heure de la COVID-19, du changement climatique, de l'aggravation des inégalités, des conflits et du recul démocratique.
Dans beaucoup de régions à travers le monde, les secteurs liés aux sciences, à la technologie, à l'ingénierie et aux mathématiques sont dominés par les garçons. En Ouzbékistan, les écoles font en sorte d'inciter les filles à s’y intéresser elles aussi. L'ONU a mis en œuvre un programme qui joue un rôle de catalyseur très important dans le pays pour faire entrer davantage de filles dans ces secteurs.